samedi 15 octobre 2011

Un rêve

La nuit dernière j'ai rêvée. C'est assez rare que je me souvienne de mes rêves. Cette fois-ci, je n'ai pas pu passer à côté. J'ai rêvé et je suis convaincue que mon rêve tenter de m'illustrer un sentiment profond que j'essaie de faire taire pour vivre ma vie d'adulte dans les normes.

Je suis en voiture et je roule sur une route passante. À ma gauche, un joli parc avec une fontaine au centre, des enfants qui jouent dans l'herbe, de gros arbres matures et quelques tables à pique-nique en bois. Sur le côté de la rue en bordure du parc, quelques voitures stationnées, une grise métallique puis une rouge à l'arrière. Entre les deux voitures, il y a un espace libre pour pouvoir en stationner une troisième. Juste derrière la voiture rouge, il y a une route perpendiculaire et un signe d'arrêt. Je décide brusquement de tourné vers ma gauche pour prendre la route mais au lieu de m'aligner correctement dans le chemin, je décide de passer entre la voiture grise et la voiture rouge et de couper directement dans le parc en prenant soin de faire bien attention aux enfants pour qu'il n'y ait pas d'accident. En entrant dans le parc, ça donne un petit coup en passant sur la bordure d'asphalte surélevée qui borde la route. Mais je prends le temps de faire les choses pour ne pas abîmer la voiture et j'avance dans l'herbe pour aller joindre la prochaine route. Pendant les premières secondes dans le parc, je me dis que ça n'a pas de sens ce que je suis en train de faire. Je devrais plutôt passer par la route pour faire comme tout le monde. S'il y a des routes, c'est pour qu'on puisse y circuler en voiture. Les parcs, ce n'est pas pour circuler en voiture. Je ne comprends pas pourquoi j'ai eu l'idée de passer par là, mais ça c'est fait spontanément et j'avais l'impression que c'était la bonne chose à faire au moment où j'ai entrepris mon périple.

Ce qui devait arriver, arriva. La police qui tournait le coin au même moment m'aperçoit et tourne brusquement pour venir me bloquer la route. Je m'arrête donc en réalisant que je viens de commettre une gaffe. La policière sort et me demande ce que je fais là. Elle me dit que je dois faire comme tout le monde et passer par les routes. Elle a vu que j'étais impatiente et que j'avais tourné dans le parc pour aller plus vite plutôt que d'attendre mon tour pour tourner dans la rue. Je nie le fait que je voulais aller plus vite. Je lui dis que je comprends que ce que j'ai fait est inacceptable et que c'est une erreur de parcours. Je lui explique que je ne comprends pas pourquoi j'ai agi de la sorte et que je m'en veux terriblement. Elle n'a donc pas besoin de me donner de contravention puisqu'en me sentant aussi mal, j'ai déjà ma punition et que je ne recommencerai plus jamais. Elle ne veut rien entendre et me répète encore que c'est inacceptable de rouler en voiture sur l'herbe dans le parc, que c'est dangereux pour les enfants autour. Je lui réponds que j'en suis bien consciente et que je suis vraiment désolée. J'ai fait attention aux enfants pour qu'il n'arrive pas d'accident et je lui demande de m'accorder une chance et de me laisser partir. Je lui demande de me croire et de me faire confiance sur mes bonnes intentions. Elle ne veut toujours rien entendre et demeure bornée à son idée préconçue de mon actions. Je la supplie, je m'excuse, de fais tout un plat pour tenter de la convaincre mais elle commence à rédiger la contravention en me narguant et en disant tout haut ce qu'elle écrit sur la contravention. Je pleure, je crie, je supplie, rien à faire. Soudainement, je prends conscience que je suis restée là pour bien faire les choses, j'ai tenté de m'expliquer mais l'autre n'était pas réceptive et je ne désire absolument pas me laissé faire ainsi. J'entre donc dans ma voiture pendant qu'elle rédige la contravention et, bien consciente encore une fois que ça n'a aucun sens et que je risque de m'attirer des ennuis encore plus, je démarre la voiture et m'enfuis sans regarder derrière moi. Je sais que je serai sûrement punie davantage puisque je fuis devant une policière, mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas rester devant une personne qui ne comprend pas et qui n'est pas à l'écoute. Je refuse de me conformer à la procédure.

Puis, je me réveille.

Mon interprétation
Je ne crois pas que je me suis souvenue de ce rêve pour rien. Je crois qu'il est l'expression directe de mes désirs que je tente de refouler afin de me conformer à ce que je dois faire en ce moment. Je crois qu'en ce moment, je réalise de plus en plus ma personnalité, mon élan et mon talent artistique. Je me souviens qu'adolescente, je refusais systématiquement de dire que je trippais sur les mêmes choses que les autres. Je voulais être différente. Tout ce qui était populaire, je refusais d'y adhérer même si au fond, je ne détestais pas autant que je le laissais croire. Je refusais qu'on me dise quoi faire et comment le faire. Je voulais être maître de mes décisions sans pour autant refuser les conseils des autres. J'ai toujours été ouverte aux suggestions et à la communication, mais qu'on ne m'impose pas une façon de penser ou de faire qui entre en contradiction avec mes convictions profondes. Je sais qui je suis, je sais ce que je vaux et fondamentalement, j'ai entièrement confiance en mes décisions une fois qu'elles sont prises. Je suis convaincu que les valeurs que je porte sont respectables, je n'ai pas d'attentes démesurées des personnes qui m'entourent, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre les autres heureux tout en me respectant le plus possible. Je sais que je suis une bonne personne mais comment le prouver à quelqu'un qui ne nous connais pas et qui voit du mal partout? Comment convaincre quelqu'un qui se doit de faire appliquer la loi de façon pragmatique et rationnelle peu importe les manipulations émotives qu'elle subit que notre action est purement innocente?

Mon enfant intérieur à juste envie de se fâcher et de tout laisser tomber pour n'en faire qu'à sa tête et ne plus s'occuper de toute cette histoire pour continuer à vivre sa vie libre. (ça c'est moi dans l'histoire)
Mon adulte intérieur essaie de rationaliser toute cette émotivité pour la contrôler et agir selon les conventions, la loi, les règles. Faire comme les autres. (la policière de l'histoire)
Le problème, c'est qu'en se moment, il y a un problème de communication entre mon adulte et mon enfant intérieur. Les deux ne veulent pas s'entendre. L'adulte essaie de bien faire les choses parce que c'est son travail et l'enfant veut poursuivre ses rêves, suivre ses élans, ses passions et laisser aller son imagination sans rationaliser tout ce qu'il fait. L'enfant veut pouvoir suivre son cœur et ses intuitions et il doit réussir à convaincre l'adulte que c'est une bonne chose pour tout les deux. Mais pour que ça marche, il va falloir que l'adulte (la policière) soit un peu plus réceptif et que l'enfant (moi) trouve la bonne façon d'exprimer ce qu'elle veut pour que les deux puissent s'entendre.

dimanche 18 septembre 2011

Un champ de blé

My god!
Ma pelouse était telle un champ de blé abandonné.
Et même encore, un champ de blé c'est beau.
Disons plutôt que ma pelouse était plutôt comme un champ de mauvais herbes abandonné.
J'ai tondu la pelouse (eh oui , c'est si bien dit!).
Dans un cas comme ça, j'ai le droit de dire que j'ai FAUCHÉ le gazon.
Et j'irais même jusqu'à dire que je suis allée FAIRE LES FOINS.
Je pourrais pratiquement rouler mon gazon pour faire des petits ballots de foin emballés en blanc.
Cependant, au coup d'oeil, ça donnerait plus une impression de gazon infesté de petite souris blanche que d'un grand champ rempli de moutons blancs.
Soudainement, j'ai l'impression que ma maison est propre et habitée.
Si je demeurais en campagne, une pelouse moins entretenue ne me dérangerait guère.
Mais là, en ville, dans un quartier résidentiel, entouré de voisins retraités qui n'ont que ça à faire entretenir leur gazon, je ne suis absolument pas à la hauteur.
Ça y est, je craque!!! Malheur et désespoir!

Jusqu'à il y a 5 jours, mon voisin immédiat avait laissé son terrain à l'abandon aussi. Je ne me sentais donc pas mal de ne pas avoir de temps à mettre sur mon gazon. Et comprenez moi, j'en avais perdu l'habitude aussi avec toute la PAS de pluie qui est tombée cet été, ce n'est pas comme si les vert pâturages avaient poussés rapidement. Ma tondeuse pleurait presque tellement je l'avais laissée seule cet été!
Mais depuis que mon voisin s'était attelé à la tâche (et notez que lui aussi, aurait pu faire les foins!), je me sentais seule dans ma rébellion de ne pas tondre mon gazon. Mon team de gazon long venait soudainement de s'effacer et j'étais seule devant l'ennemi. Des plantes hostiles avec des piquants sur les feuilles avaient même commencées à pousser à travers l'herbe verte.
J'ai repris le dessus. Je leur ai montré c'est qui le boss et enwoye un coup de tondeuse là-dedans.

Aujourd'hui, je souris. Belle tite-pelouse, beau ti-terrain. J'ai presque une maison modèle... jusqu'à la prochaine fois!!! Whaahaha!

dimanche 28 août 2011

Découverte

À P.

J'ai découvert un ami
Tous les deux, on a parlé
Tous les deux, on s'est compris
Quelqu'un que je connaissais déjà
Quelqu'un que j'ai redécouvert
Nos coeurs se sont parlés

Juste le bonheur d'être côte à côte
Moi dans un livre, lui sur son portable
Un feu de camp
Les insectes qui chantent
Le soleil qui joue à la cachette avec les nuages blancs
Le calme
Être ensemble et ne pas avoir à parler pour être bien avec l'autre

J'ai découvert un ami que je ne veux pas perdre
Il s'est ouvert à moi dans ses confidences
J'ai été touchée, émue et fière
Je ne m'y attendais pas
Surprise!

Je suis contente que tu aies eu cet élan
Qui m'a permis de te connaître mon ami!
Je t'aime :)

dimanche 21 août 2011

C'est la fin

C'est la fin de la Moquette Rouge
La fin de l'été
La fin des vacances pour les autres
Le commencement pour moi
Retour à la routine
Retour au calme
Retour à ma vie
Soulagement et nostalgie
Enfin du repos
L'été, c'est le moment le plus stimulant de mon année
L'été, c'est le moment le plus épuisant de mon année
J'aurais voulu continuer
Je suis contente que ce soit achevé
Mais avec tout ça, je n'ai pas vu passer l'été
J'espère que nous aurons encore quelques belles journées pour pouvoir en profiter
Je rêve du jour ou je pourrai le voir, le vivre, en profiter sans avoir sans cesse envie de dormir dès que j'ai un moment de libre.
Partir en vacances l'été... je ne me souviens pas de la dernière fois où ça m'est arrivée
C'est la fin
Ce soir, un party pour célébrer notre succès
Pour célébrer cette fin

vendredi 12 août 2011

Le ciel est bleu

La bonne nouvelle du jour: Le ciel est bleu.
Chacun de nous est un ciel bleu rempli de joie, d'amour, de bonté et de sourires. Parfois, il arrive que des nuages masquent le ciel. Ils restent si longtemps qu'on ne sait plus trop de quelle couleur est ce ciel. Quand on demande à quelqu'un de quelle couleur il est, il nous répondra peut-être gris à cause des nuages, mais c'est faux. Les nuages sont gris mais le ciel est bleu. Il sera toujours bleu. Alors pourquoi s'inquiéter des nuages puisqu'ils finiront bien par passer un jour ou l'autre de toute façon. Et même s'ils restent plus longtemps, le ciel bleu sera toujours là, il faut peut-être simplement changer notre perspective pour le voir à nouveau.
Ce matin j'étais maussade en roulant en voiture en direction de mon lieu de travail. Des idées grises tournoyaient dans ma tête. À un moment, j'ai levé les yeux vers le ciel empli de nuages et là, un petit trou de nuage laissait paraître un bout de ciel bleu éclatant. Je me suis sentie bien un instant. J'ai souris et mes idées grises sont devenues bleues comme le ciel. Apaisement et paix! Tout ça grâce à un bout de ciel.

lundi 8 août 2011

Le premier jour du reste de ma vie

Ce titre pourrait s'appliquer pour beaucoup d'événement marquant dans une vie. Dans mon cas, c'est aujourd'hui. Je viens de recevoir le plus beau cadeau qu'on aurait pu me faire, et je l'ai reçu juste au bon moment, quand j'étais prête à le recevoir. Merci la vie d'être si bien faite.

Aujourd'hui, on m'a dit de m'aimer telle que je suis.
Ça paraît vague dit comme ça et surtout évident. Mais est-ce qu'on s'aime vraiment totalement soi-même dans l'entièreté de son être? Aime-t-on la tristesse, l'incertitude, la colère, la peur, l'angoisse lorsqu'on la sens monter en nous? Mon réflexe est de bloquer ces émotions pour me sentir bien. Je les laisse seulement exploser quand le temps est opportun. Je contrôle. Mais je n'aime pas ces émotions puisqu'elles sont inopportuns en société, dans le cadre du travail ou en public. Mais c'est une illusion de croire que ça me permet d'aller bien. Je ne me sens pas bien du tout en bloquant ces émotions lorsqu'elles montent puisqu'elles doivent exploser un peu plus tard de toute façon. Peu importe la façon de cacher les émotions déplaisantes, elles restent toujours là. Aussi bien les accepter et les vivre au moment présent.

On m'a dit aujourd'hui qu'une émotion est comme une vague. On la ressent, elle monte, on en prend conscience, on l'accepte et elle repart pour laisser le place à une nouvelle vague. Si on bloque la vague pour l'empêcher de monter, l'eau s'accumule et le barrage fini par céder. Et là on se retrouve submerger dans l'eau, on a peur de se noyer et l'eau fini par s'en aller. On recommence avec les autres vagues qui se présentent parce qu'on ne veut par revivre la peur de se noyer alors on bloque encore l'eau qui monte et ça recommence. De temps en temps, on a un peu d'eau dans le nez ou on prend un bouillon et c'est désagréable. Mais si je laisse les vagues monter, que je les accepte et que je les aime, je n'aurai plus à me battre contre un ras-de-marée d'eau émotionnel.

Je ne veux plus me battre contre mes émotions. Je veux apprendre à les accepter, à les vivre et à les aimer. Gros défi! Mais je vais réussir parce que je le veux. J'ai déjà dit que je recherche l'authenticité. Et bien je l'ai trouvé. Je n'avais pas à chercher très loin puisque je l'ai déjà. Ce que je veux faire maintenant, c'est l'accepter. Accepter d'être authentique en tout temps et avec tout le monde en commençant par moi, afin d'être en paix. Accepter les émotions qui font mal autant que celle qui font du bien et les aimer puisqu'elles font partie de moi. S'aimer totalement. Le travail d'une vie mais qui a plus d'importance que tout. En s'aimant vraiment, on aime les autres vraiment et moi j'ai envie d'aimer vraiment.

JOA dans mon coeur encore une fois... et pas seulement à cause d'un escalier en bois traité :)

dimanche 31 juillet 2011

JOA

Ce qui met de la JOA dans mon coeur en ce moment est un escalier en bois traité. Bon. Ça pourrait être mieux mais je constate qu'en ce moment, les petites choses insignifiantes comme un escalier
à quatre marche rempli mon coeur de bonheur. Je peux maintenant circuler de mon balcon à mon terrain de façon fluide, sans faire de détour. C'est comme si j'avais ouvert une porte vers mon espace vert et ma piscine (et mon filtreur aussi!). Quelle satisfaction! Ça c'est du temps pour moi. Pour être heureuse dans mon chez-moi et pour me sentir bien. Je bois maintenant un petit drink de fille pour célébrer mon succès d'avoir construit mon premier escalier à vie! JOA !!!

mardi 26 juillet 2011

Recette du bonheur

Ce matin, c'est doux dans mon coeur. La paix est revenue. Je suis apaisée des tourments des derniers jours, des dernières semaines, des derniers mois. Une étincelle à surgit pour illuminer le tunnel sombre dans lequel je me sens coincée depuis trop longtemps. Je veux maintenant trouver les ingrédients pour transformer cette étincelle en feu d'artifice qui mettra mon coeur en joie. Comme pour une recette, un ingrédient à la fois. Et je commence par prendre du temps pour moi, pour me découvrir. 1-2-3-GO!

lundi 25 juillet 2011

Ma vie est comme une piscine

Toutes les aventures que j'ai vécu avec mon filtreur de piscine ces derniers temps m'inspire ce matin.
MA VIE EST COMME MA PISCINE
Des fois j'essaie de réparer ce qui ne fonctionne pas et ça ne donne pas le résultat escompté;
Je fais donc une patch pour empêcher les fuites, mais ça coule à côté parce que je suis allée trop vite;
Je me contente que ça fuit un peu et j'ajoute de l'eau de temps en temps pour compenser, mais j'oublie le robinet ouvert et ça déborde quand même;
Je vide le surplus d'eau sur mon terrain inondé dans l'espoir que la piscine n'éclate pas et se vide complètement;
L'eau est brouillé alors j'ajoute un peu de chlore et là je vois à quel point il y a du sable au fond;
J'invite des amis pour venir se baigner en me disant que ma piscine est loin d'être au point pour recevoir autant de gens, on pourrait la juger et la trouver mal propre;
Et là, j'ai lâché prise, le plaisir est au rendez-vous, tout le monde se rafraîchit, on parle, on joue dans l'eau et c'est un beau moment;
Dans le fond, pas besoin que ma piscine soit parfaite pour être apprécié par moi et par les autres;
L'important c'est qu'elle remplisse sa fonction de piscine et nous permette de nous baigner.
C'est comme ma vie. Pas besoin qu'elle soit parfaite, je n'ai qu'à lâché prise et en profiter tout simplement.

dimanche 24 juillet 2011

Le vide

Je regarde les nuages avancer paisiblement dans le ciel en ce dimanche matin et je les envie. Le soleil est au rendez-vous. Le clocher d'une église résonne au loin. Les oiseaux chantent. Le temps s'est arrêté. Je voudrais qu'il s'arrête enfin pour que je puisse respirer. Faire le vide. Repartir à neuf. Fuir les peurs, les angoisses et le stress. Être tout simplement présente à moi et cesser de m'emporter dans le tourbillon enivrant d'une vie trop remplie qui m'empêche de savoir réellement qui je suis et ce que je veux. Une larme glisse sur ma joue et je prends le temps de sentir sa présence et de l'apprécier. Mon coeur a mal et je veux le laisser cicatriser sans brusquer ou nier la guérison. Mes repères se sont effondrés et je dois tranquillement les rebâtir avec patience et douceur. Je prends une pause. Les petites particules de ce que je suis, de ce que j'ai été, de ce que je voudrais être et de ce que je crois être virevolte autour de moi et j'essaie d'en saisir quelques unes afin de me reconstruire. Je me sens comme si j'avais une casse-tête immense devant les yeux qui constitue ma vie, mais je ne possède pas la boite avec l'image pour savoir comment emboiter chaque morceau les uns avec les autres. Certains morceaux sont encore à l'envers et je dois les retourner pour pouvoir les placer au bon endroit. Mais comme dans un vrai casse-tête, il y a des fois où j'essaie de placer un morceau au mauvais endroit. Si je force trop, ça devient inconfortable pour les autres morceaux de vie. Une vie comme un casse-tête en 3D. À force de mettre trop de morceaux à la mauvaise place, ça fini par s'écrouler. Je crois que c'est ce qui vient de se passer. Une partie de mon casse-tête vient de s'écrouler et pourtant, j'y avais mis temps, énergie et coeur. Mais ce n'était pas les bons morceaux. Je dois chercher les bons et replacer ceux qui sont tombés à leur vrai place. Je dois regarder le casse-tête dans son ensemble pour trouver l'équilibre qui formera une image juste. Mais pour l'instant, je fais le vide et je prends une pause. Je verrai après.

dimanche 17 juillet 2011

Coeur d'enfant

Aujourd'hui, je vais aux glissades d'eau!!!
Certains croiront peut-être que je n'ai pas vu assez d'eau avec mon filtreur de piscine qui fuit!!! Eh bien détrompez-vous! J'ai trouvé une solution de rechange pour passer à travers l'été sans grenouille dans ma piscine, mais je ne peux pas dire que ma super solution (car je croyais sincèrement qu'elle était super jusqu'à ce que je démarre la pompe) incluant duck tape et silicone ait été réellement satisfaisante. Disons que je ne dois pas laissé fonctionner le filtreur trop longtemps si je ne veux pas que ma piscine se vide. Et disons aussi qu'une petite shut de tuyau d'arrosage aide beaucoup à garder mon niveau d'eau satisfaisant.
Mais là n'est pas le sujet de mon article.
Je vais au glissade d'eau et mon coeur d'enfant s'est réveillée à 6h du matin parce qu'il était beaucoup trop excité de partir à l'aventure. C'est fou! Il bat à tout rompre et mon corps fatigué a de la difficulté à le suivre. Ma première journée de congé de l'été où je ne resterai pas à la maison à faire des travaux ménager ou de l'entretien de terrain. Ce n'est pas que je n'aime pas m'occuper de mon chez moi, mais je dois avouer que je suis bien contente de quitter mon petit nid en bordel (puisque je suis dans les rénovations...) pour une journée à l'aventure en bonne compagnie. Chaleur torride et foule extrême risque d'être au rendez-vous aujourd'hui. Ce sera palpitant :)

lundi 11 juillet 2011

Le filtreur prise 3

Je suis incapable de déclarer forfait aussi vite. J'ai eu deux jours de congé, je me suis attelée à la tâche. Je suis allée dans un centre de piscine où il y a plein de pièce pour réparer les filtreurs. Mon but: voir combien coûte un filtreur neuf. Résultat: trop cher, merde!
En parlant avec le gars aux pièces, je découvre le peut-être problème de mon charmant filtreur. Y a-t-il le tit bout de caoutchouc qui empêche l'eau de fuir entre la tête du filtreur et la bombonne? Je crois que non. Je retourne chez moi pour connaître la marque du filtreur. Je retourne au magasin. Hichhh. C'est un vieux modèle. Pas sûr qu'on ait les pièces qu'il faut. Double merde!
Finalement, le gars me vend un truc en caoutchouc pour empêcher les fuites d'eau. Je reviens chez moi, installe le truc en caoutchouc, trop grand... et j'en avait déjà un!
Donc je remets le tout en place pour essayer de serrer plus fort le collet qui colle la tête du filtreur sur le reste. J'en ai mal au doigts. Je rebranche les tuyaux et démarre la pompe. L'eau fuit toujours. Triple M!!!
Ce matin, l'eau qui a coulé partout a séché. J'y vais donc de ma bonne vieille méthode de fille qui peut tout faire avec du duck tape et je tape mon filtreur avec entrain et enthousiasme et je badigeonne allégrement tous les endroits qui fuient avec du silicone à bateau. (Le même silicone qui a réparer le reste du filtreur. Je laisse ensuite sécher.)
Ensuite, je retourne au magasin pour me faire rembourser le morceau qui était inadéquat. En revoyant le gars de la veille, je lui dis que ce n'est pas le bon morceau. Pas la bonne grandeur. Il me demande si j'ai apporté la tête du filtreur et je lui réponds que non parce que j'avais déjà le caoutchouc et que de toute façon, la tête est maintenant scellé pour la vie puisque j'ai ducktapé et siliconé le tout. Il me regarde avec sa face de gars qui se dit " De quessé!!!" et je me sauve avec mon remboursement avant qu'il me dise que je suis folle et que ça ne marchera pas. J'aime mieux vivre dans mes illusions et mon espoir.
Là, j'attends que tout le silicone soit séché pour essayer à nouveau pour le 100 000e fois. Je croise les doigts et les orteils...
À suivre...

jeudi 7 juillet 2011

le temps qui passe

Le temps passe et je n'ai toujours pas réparer ou changer mon filtreur de piscine.
Je peux maintenant voir le temps qui passe grâce à ma piscine.
Plus le temps passe, plus l'eau devient verte.
Dégoutant!
Mais le temps qui passe, c'est aussi la vie qui naît.
Une amie a eu son petit bébé.
Une autre l'aura sous peu.
Et une autre encore débute le cycle de la grossesse.
Mon souhait est de réussir à empêcher la vie de naître dans ma piscine.
Je n'ai pas envie de la baptiser étang et qu'elle devienne le havre de paix des grenouilles et autres bestioles grouillantes dont je ne connaît pas le nom.
Je n'ai besoin que d'un jour de congé où je n'aurai pas seulement le goût de dormir pour me remettre de mes heures de travail qui gruge toute mon énergie ces temps-ci.
Un jour pour aller faire un tour au Club-piscine et magasiner les filtreurs...
ou sur kijiji pour trouver un filtreur usagé.
Un jour pour mettre l'énergie de m'occuper de mon méga jacuzzi afin de pouvoir chanter à tue-tête: Y'a d'la place en masse dans mon jacuzzi, voulez-vous aller dans mon jacuzzi.
Ah le temps qui passe. Ça va tellement trop vite!

samedi 25 juin 2011

Et l'eau coule encore...

Dans ma vie d'adulte qui vit toute seule dans une maison, j'apprends nécessairement la débrouillardise. Ce n'est pas que je ne sois pas débrouillarde à la base, mais je découvre de nombreux talents que je ne soupçonnais pas chez moi. Heureusement, j'ai plusieurs amis pour me soutenir et me conseiller quand vient le temps d'accomplir des choses qui sont en dehors de ma liste de connaissances. D'ailleurs j'en profite pour faire une parenthèse... (Merci papa de m'avoir appris les rudiments de l'entretien d'un terrain, grâce à toi qui a répondu à toutes mes questions de petite fille curieuse qui aimait suivre son père, je me sens aujourd'hui beaucoup plus apte à prendre soin de mon chez moi! xx) Toujours est-il que malgré cette générosité dans le transfert des connaissances, je n'ai jamais appris à réparer un filtreur qui fuit. Je me suis fait conseiller par de nombreuses personnes et mon espoir était, jusqu'à ce jour, complet quant au succès de la réparation de mon filtreur de piscine. Tout était en place et j'étais fière de ce que j'avais accompli. Ne nous méprenons pas, la réparation que j'ai effectué tient toujours à l'heure où j'écris ces lignes. Cependant, L'EAU COULE ENCORE !!! Toutes les autres petites places où mon filtreur était étanche ne le sont plus soudainement. Le seul endroit étanche est celui que j'ai réparé. Mais ça fuit partout ailleurs!!! Lorsque j'ai démarrer le moteur de la pompe, les yeux et la tête remplis d'espoir, ma joie à durée environ 15 secondes quand tout fonctionnait parfaitement jusqu'à ce qu'un filet d'eau jaillisse d'un endroit inopportun sur mon filtreur, puis un autre et plusieurs autres. Mon sourire s'est alors effacé, mes sourcils ce sont froncés et j'ai arrêté la pompe complètement désabusée. Je déclare forfait. À moins d'envelopper totalement mon filtreur dans le silicone, je ne vois pas comment je viendrai à bout de toutes ces fuites d'eau... Désespoir! Je n'ai définitivement pas ce talent de réparateur, ni la patience qui devrait venir avec.

lundi 6 juin 2011

Le poème du J'aime

J'aime le creux dans tes joues quand tu souris
J'aime tes mains qui me réconfortent
J'aime ton regard intense et profond
J'aime tes bras qui m'enlacent et me sécurisent
J'aime les petits plis autour de tes yeux quand tu ris
J'aime l'expression de ton visage lorsque tu es surpris
J'aime ta barbe pas rasée qui te donne un look rebelle
J'aime le mouvement de ton corps quand tu marches
J'aime tes clins d’œil qui me font sentir importante pour toi
J'aime la respiration que je prends quand je te vois de loin
J'aime ton enthousiasme quand on se rencontre
J'aime t'observer quand tu ne le sais pas
J'aime quand tu m'observes et que tu crois que je ne le sais pas :)
J'aime ta spontanéité qui me prend par surprise
J'aime ton humour qui me fait rire
J'aime ton authenticité tout simplement
J'aime au moins tout ça de toi et même plus encore
Et j'aime que ça me rende heureuse!

mardi 17 mai 2011

Une fille de matin

Définitivement, je suis une fille de matin. FIN.

Quelques explications peut-être?
Ce matin, je me suis réveillée à 6h45 sans mon réveil matin. Dès mon réveil, je me suis rappelée que j'avais prévu travailler à la maison pour être plus productive et ne pas me faire déranger dans la création. J'ai donc pris mon ordinateur afin de faire quelques petites recherches de vidéo pour un montage style bande annonce. Je commence à downloader un premier vidéo pour voir si tout fonctionne bien. Merveilleux! Les vidéos sont compatibles, j'ai les bons programmes pour convertir le nécessaire. Je trouve donc les extraits des vidéos, commence à faire le montage, trouve les extraits sonores, fait le mixage, réécoute la bande annonce, modifie un petit détail, rééécoute la bande, change un extrait musical, réééécoute et ainsi de suite jusqu'à 14h45.
Trouvez l'erreur?
J'ai travaillé de 7h à 14h45, sans manger, ni aller aux toilettes, ni m'habiller, ni me laver, ni me lever de mon lit en fait (vive les ordinateurs portables!). J'ai repris conscience que la vie continuait de tourner autour de moi (avec un léger mal de tête en prime) qu'après avoir terminé ma bande annonce.

La morale de cette histoire est que mon moment productif de la journée est le matin, dès mon réveil!

jeudi 28 avril 2011

Vertige

Je suis là.
Dans mon corps,
Dans mon cœur,
Dans ma tête,
Dans mon être.
Une respiration et le temps s'arrête.
Une pause dans le tourbillon du quotidien,
Une quête du vrai caché au fond de moi.
Je respire.
Lentement.
Je le sens qui bat, qui explose, qui se retient et qui bat encore une fois.
Une danse que je ne connais pas, que je reconnais, que j'entrevois, je ne sais pas...
Je cherche, j'analyse.
Une présence enveloppante.
La peur d'étouffer, d'être rejeté.
Je m'arrête.
Je respire.
Lentement.
Je ferme les yeux.
Je me concentre
Sur mon souffle qui va et vient comme une vague,
Sur mon cœur qui bat le rythme de ma danse,
Sur mon corps qui bouge, qui avance, qui recule, qui tourbillonne
Vertige
Sur mes mains qui ne savent plus trop comment toucher,
Sur ma bouche qui veut pouvoir goûter.
Je respire, mais je ne bouge pas.
Immobile,
J'ouvre les yeux...

samedi 23 avril 2011

Banlieusarde!?!

Vivre en ville signifie vivre dans l'asphalte, le ciment et le béton.
Vivre en campagne signifie vivre en nature dans les arbres, le gazon et l'odeur des vaches.
Vivre en banlieue signifie DEVOIR BALAYER SA PELOUSE pour enlever les petites roches que la CHARRUE à laisser suite à l'hiver!
Non mais...
Jamais j'aurais penser balayer ma pelouse!?! Qu'est-cé ça balayer sa pelouse! Je vais racler les roches mais je ne vais surtout pas PASSER LE BALAI DANS L'HERBE!!! Je m'y oppose catégoriquement. C'est contre mes origines de campagnarde... même si ça s'avère efficace. Je ne veux pas devenir une banlieusarde parce que la prochaine étape c'est d'arroser son asphalte! Une chance que ma cour n'est pas asphaltée. Je me tiens donc loin de la tentation... si tentation il y a. Vive le gravier!

jeudi 14 avril 2011

Funambule

Je marche sur le fil de ma vie d'adulte en équilibre
Entre le don de soi et l'égocentrisme
Entre le travail et le loisir
Entre l'action et le repos
Entre l'écoute et la parole
Entre la spontanéité et la réflexion
Entre la créativité et la rationalité
Serais-je en train de réaliser mon rêve d'enfance?
Devenir une artiste du cirque...
Peut-être pas encore
Je n'ai pas encore réussi à trouver l'équilibre
Je ne suis pas encore une funambule
Mais peut-être qu'un jour...

lundi 4 avril 2011

Vulnérabilité ?

Je me sens comme le moment où tu réalise qu'il restait encore une marche à descendre mais que ton pied ne s'y attendait pas.
Je me sens comme le moment où tu es en suspends dans l'air avant d'atterrir dans la piscine, dans l'eau froide.
Je me sens comme le moment où tu entends des voix que tu connais dans la salle juste avant de monter sur scène.
Je me sens comme le moment juste avant d'embrasser pour la première fois la personne tant convoitée depuis si longtemps.
Je me sens comme le moment où tu vois une voiture de police à la dernière minute quand tu roulais juste un peu au-dessus de la limite permise.
Je me sens le cœur qui bat, la respiration qui coince, la tête qui surf sur les vagues de mes pensées un peu embrouillées, un peu embuées.
Est-ce que c'est ça se sentir vulnérable?

dimanche 20 mars 2011

Angel

À Caro...

You're in the arm of an angel... L'émotion dans la gorge, la petite larme au coin de l'oeil, les poils des avant-bras dressés tel un public debout qui applaudit à la fin d'une bonne prestation, le coeur qui cogne plus fort pour qu'on le laisse entrer dans le party des émotions. Je t'écouterais en boucle des heures et des heures sans jamais me fatiguer. Je suis émue. Petit ange au cheveux de feu, tu es tombée du ciel avec ta voix et ta sensibilité qui fait frémir d'émotion toutes les personnes sur ton passage. Que Dieu te guide sur le chemin qui saura te rendre heureuse pour que tu puisses partager ce don qui atteint le cœur des gens. Bon succès petit ange au grand cœur!

samedi 12 mars 2011

La souris ouvrière

Il était une fois, une souris ouvrière qui travaillait toujours très fort à bâtir des maisons. Elle voulait accomplir toutes ses tâches dans les temps et toujours satisfaire ses patrons. Elle travaillait sans relâche car elle désirait que les autres souris soient fières d'elle. De cette façon, elle obtenait l'amour de la communauté de souris et se sentait valorisée par son travail. La souris était très populaire car les maisons qu'elle bâtissait étaient toujours très belles et solides. De plus, la souris était capable d'en construire beaucoup en peu de temps, sans demander l'aide d'aucune autre souris puisqu'elle était capable de tout faire elle-même: la charpente, la plomberie, l'électricité, la céramique et la décoration. La souris adorait son travail parce que ça lui permettait d'exploiter ses nombreux talents qu'elle tenait de ses parents.
Un jour, un terrible tremblement de terre secoua le monde de la souris. Elle vit toutes les maisons qu'elle avait construites se détruire sous ses yeux. Ce tremblement sema la panique dans le cœur et dans la tête de la souris. Toute l'énergie, le temps et l'investissement de son être se retrouvait dans ses maisons qui maintenant n'était plus que des ruines. C'était la fin. Jamais elle ne pourrait reconstruire toutes les maisons comme elles étaient la première fois. Elle ne savait plus comment et ne se rappelait plus des détails de chacune d'entre-elles. La souris c'était toujours fier à son instinct et son cœur pour construire les maisons en s'inspirant des choses qui l'entouraient. Mais le découragement et la solitude qu'elle ressentait après le tremblement de terre ne lui inspirait que la tristesse et le découragement. Comment construire de jolies maisons lumineuses lorsque la seule chose qu'on voit autour de soit est triste et sombre? se disait-elle. Comment faire pour rendre les maisons agréables pour les autres souris quand elle ne réussissait plus à voir ce qui l'inspirait tant dans la beauté du monde.
La souris resta ainsi durant un long moment. Elle se questionnait sur ce qui l'inspirait tant avant que le tremblement de terre ne vienne tout détruire. Pourquoi avait-elle construit autant de maisons quand personne ne lui avait demander quoi que ce soit? Peut-être que les autres souris achetaient les maisons par pitié pour la pauvre souris ouvrière qui travaillait si fort. Peut-être n'en avaient-elles pas réellement besoin de toutes ces maisons? Mais la souris ouvrière mettait tellement de cœur et d'énergie à leur confection. Personne n'osait l'arrêter.
Le tremblement de terre avait ébranlé les convictions de la petite souris. Était-elle réellement utile dans ce monde de souris. Une souris de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change? Avait-elle réellement un talent pour construire des maisons puisque celles-ci s'étaient effondrées après le tremblement. Elle se refusait à se laisser aller dans ces pensées.
Elle se remit à la tâche sans trop de convictions. Elle gardait le sourire pour qu'aucune autre souris ne se doute de ses questionnements et de sa remise en question. À quoi ça servirait à part que de semer l'inquiétude dans la communauté de souris.
Elle vaqua donc à ses occupations de souris ouvrière sans grand enthousiasme ni convictions. Mais elle faisait ce qu'elle avait à faire, parce que c'est toujours ce qu'elle avait fait. Elle construisait des maisons agréables mais sans plus. Elle continuait à en construire beaucoup mais la décoration était moins flamboyante et les design moins originaux.
Le temps passa et la souris allait confier ses inquiétudes sur son enthousiasme à quelques souris qu'elle côtoyait souvent. La souris n'exposait pas souvent ses états d'âme aux autres souris. Elle était réputée pour être une souris productive et joyeuse. Qu'adviendrait-il de son entreprise de construction de maison si soudainement les autres souris savaient qu'elle n'allait pas bien? Elles arrêteraient probablement de faire appel à elle et elle se retrouverait sans travail donc sans valorisation de personne. Il était hors de questions que le découragement de la souris suite au tremblement de terre se sache dans toute la communauté de souris. Elle se confia donc à quelques souris très proches d'elle pour se libérer le cœur et l'esprit dans l'espoir que tout irait bientôt mieux et que la magie reviendrait comme par enchantement.
Malheureusement pour elle, les souris à qui elle s'était confier tombèrent malades pendant une longue période. La petite souris ouvrière ne savaient plus où donner de la tête pour venir en aide à toutes ses amies malade. Elle-même avait besoin d'aide mais ne voulait pas laisser tomber ses amies qui l'avaient écoutée. Elle fonça donc tête baissée pour faire du mieux qu'elle pouvait pour soigner ses amies malades avec le peu de moyen qu'elle avait. Elle investi beaucoup d'énergie dans toute cette histoire au détriment un peu de ses maisons qu'elle continuait à construire tranquillement.
Un jour, ses amies souris guérirent et redevinrent des souris pleines de santé et d'énergie. La souris ouvrière s'en réjouit instantanément mais n'arrivait pas à démontrer sa joie puisqu'elle se sentait vide depuis le tremblement de terre. Elle avait pris tout ce qu'elle pouvait de joie et de positivisme pour aider ses amies malades mais ne possédait plus ce qu'il fallait pour retrouver son entrain et sa joie de vivre comme dans le temps où elle bâtissaient des maisons sans se soucier de rien, avant le tremblement.
Elle décida donc de prendre les grands moyens en faisant appel aux autres souris de la communauté. Elle devait être prête au pire, peut-être même de perdre des clients pour son entreprise et se retrouver ainsi à la rue. Mais elle n'avait plus le choix. Elle ne voyait pas comment elle pourrait faire toute seule pour redevenir comme avant. Elle prit donc son courage à deux pattes et commença à parler de ses soucis à des voisins qui semblaient assez aimables, puis à des collègues ouvrières et à sa famille de souris. Après un moment, la souris ouvrière commença à se sentir plus légère parce qu'elle se rendait compte qu'en parlant de ses soucis à d'autres souris, elle avait de l'aide et de la sympathie de ses pairs. De plus, aucune souris n'arrêta de faire appel à elle pour la construction de maison. Au contraire, toutes les souris se mirent ensemble pour construire les maisons et la souris ouvrière découvrit plusieurs talents de constructions chez différentes souris qu'elle ne connaissait pas. Les maisons se rebâtirent en deux temps trois mouvements et elles furent plus solides qu'avant puisqu'avec l'aide de toutes les souris, des talents encore plus grands que ceux de la souris ouvrière avait été découvert. La souris réalisait qu'elle n'avait pas besoin de tout faire et que c'était beaucoup plus solide quand toutes les souris s'aidaient. Elle commença à retrouver la joie de vivre parce qu'elle pouvait maintenant se concentrer sur ce qu'elle aimait vraiment dans la construction de maison. Comme les autres avaient des talents et des intérêts qui complétaient les siens, la souris ouvrière pouvait maintenant faire de la décoration comme elle aimait tant.
Toutes ses années, la souris avait construit des maisons dans le but d'être valorisée dans son travail mais surtout de pouvoir avoir des maisons à décorer, car c'est ça qu'elle aimait vraiment au fond. Et c'est en demandant de l'aide qu'elle pu réaliser ce qui la rendait véritablement heureuse. De plus, elle se rendit compte en parlant avec les autres souris qu'elles aussi avaient été bouleversées par le tremblement de terre et avaient trouvé difficile de retrouver l'inspiration dans leur travail. Mais maintenant que la souris ouvrière n'avait plus peur de partager ce qu'elle vivait avec les autres souris, elle se dit que plus jamais elle ne voudrait revenir en arrière, comme dans le temps avant le tremblement de terre. Aujourd'hui, c'était beaucoup mieux en étant entouré des autres souris qui la comprenaient et qui s'entraidaient.

mardi 18 janvier 2011

La féérie des flocons

Flocon de neige
Virevolte, danse et glisse dans l'air
Flocon de neige
Magique, féérique, tu me fais rêver
Flocon de neige
Bascule et roule dans une mer blanche
Flocon de neige
Que je pousse et repousse dans un élan, dans un souffle
Flocon de neige
Tendrement dans la noirceur de la nuit apaisante
Flocon de neige
Je te retrouve sous ton vrai jour en pleine nuit
Flocon de neige
Jamais je ne t'oublie
Flocon de neige
Je t'aime à la folie

lundi 10 janvier 2011

Pensée du jour

Plus tu as d'argent, moins tu veux le dépenser parce que tu es fier d'avoir réussi à économiser.
Moins tu as d'argent, plus tu as le goût de dépenser parce que tu sais que c'est interdit parce que tu n'as pas d'argent.
Le cerveau humain est mal fait!
Vive les interdits!

dimanche 9 janvier 2011

Le pouvoir du manteau

À Gen...

C'est bien connu, le manteau à une grande influence dans nos vies de québécois... surtout l'hiver. Mais saviez-vous que le manteau est un élément essentiel pour magasiner les sofas?

Hier, je suis allée avec une amie faire le tour des magasins de sofas (... le tour, il faut le dire vite étant donné qu'on n'a fait que deux magasins!) afin de l'aider à trouver LE sofa qui ferait le bonheur de son salon, de ses séances de télévision, du temps passé sur l'ordinateur bien écrasé sur l'objet tant convoité et qui permettrait un sommeil réparateur lorsqu'applicable. Après une longue séance palpitante d'essayage de sofas, de potinage dans les causeuses les plus confortables, d'apprentissage sur la différence entre un sofa régulier et un sofa condo... (D'ailleurs, je dois faire une parenthèse sur cette notion qui m'était jusqu'alors inconnue. Lorsque qu'on veut comprendre la différence entre un sofa condo et un sofa régulier... il s'agit de dimension premièrement... on doit se dire que le sofa régulier a pour référence une maison tandis que le sofa condo, c'est le condo. Ce qui signifie que le sofa régulier est plus grand qu'un sofa condo parce qu'une maison est plus grande qu'un condo normalement (sauf dans le cas de ma maison!) Cependant, mon amie et moi avions pris un appartement comme référence pour le sofa régulier et... le condo pour le sofa condo... ça c'est pas compliqué. Donc dans notre tête, le sofa condo était plus grand que le sofa ordinaire mais c'est le contraire dans la réalité du jargon des magasins de meubles. Disons qu'une fois qu'on a eu les bonnes références, ça nous a aidé à mieux magasiner!)

Je disais donc qu'après nous avoir laissé bien essayer tous les sofas que nous voulions, la vendeuse a commencé son speach de vente. Après toutes les informations qu'elle nous a donné afin de bien choisir son sofa: la grandeur, inclinable ou pas, la forme des bras, le tissu, les accessoires et les 100 milles options qui s'offrent à nous lorsqu'on veut acheter un sofa (c'est beaucoup trop d'option en passant!) la seule phrase que nous ayons vraiment retenue mon amie et moi dans tout ce discours a été la phrase qui a répondu à cette affirmation.
Après avoir essayé un divan en cuir, nous avons essayé le divan en tissu de la même marque et mon amie a dit à la vendeuse : " Il est un peu moins moelleux celui en tissu que celui en cuir. " Et la vendeuse de répondre : " Ben enlève ton manteau! " Et mon amie et moi de prendre un moment pour comprendre l'absurdité du propos puis nous avons éclaté de rire.
Avoir su que pour avoir un sofa plus moelleux il fallait enlever un manteau, je n'aurais pas payé ce prix là pour les miens!!!! Non mais... je ne savais pas que les manteaux avaient autant de pouvoir!
Alors avis à tous: apportez un manteau avec vous lorsque vous irez magasiner les sofas!

vendredi 7 janvier 2011

Pourquoi la pose de tablettes est réservée aux hommes

Aujourd'hui, comme je savais que mon budget était serré, je suis allée magasiner des trucs pour la maison!?! Ne cherchez pas pourquoi j'ai fait exactement le contraire de ce que j'aurais dû faire étant donné mon budget, mais ça a fait du bien à mon moral. Et pour déculpabiliser un peu, je me dis que c'est un investissement pour la maison.
Dans ma folie de magasinage chez mon ami fidèle Rona, j'ai cherché a acheter une petite tablette pour mettre par dessus les crochets pour les manteaux dans mon entrée. Sur cette tablette, je voulais y mettre un petit coffre pour les tuques et les mitaines l'hiver. Dans mon imagination, c'était vraiment très beau et vraiment très chouette. Je commence donc a arpenter les allées toutes remplies de merveilleuses choses dont j'aurais VRAIMENT besoin pour la maison... mais je me retiens. Tablette, tablette, tablette. Garde le focus la grande. En passant devant l'allée des luminaires (coudonc, étais-tu perdue? auriez-vous tendance à dire. Réponse: Non. Je magasinais.) Donc, en passant devant les luminaires, je les observe bien dans l'espoir de peut-être trouvé l'inspiration (ou l'illumination dirions-nous si je voulais faire un petit jeu de mots d'une qualité discutable...) pour décider de quel genre de luminaire j'aimerais avoir dans ma cuisine lorsque je me débarrasserai du méga ventilateur qui passe proche d'arracher la tête à quiconque s'en approche d'un peu trop près. Finalement, je n'ai rien trouvé de très intéressant, MAIS j'ai trouvé un petit luminaire très simple qui ferait très bien dans mon entrée!!! En plus, pas cher, pas cher!!! Je l'ai donc acheté et je n'ai pas trouvé la tablette tant recherché!
Deuxième étape, je fais un saut au Wal... (j'ose à peine écrire le nom parce que je ne suis pas très fière d'aller là-bas et d'encourager cette industrie, mais bon, on a tous nos défauts!) J'avais besoin de serviette de bain et aussi de ma fameuse tablette. Le problème avec le Wal... c'est qu'il y a beaucoup de petites gugu dont tu n'as absolument pas besoin mais qui sont tous à rabais. C'est trop tentant. J'ai donc acheté des serviettes de bain, linge à vaisselle, housse de couette pour le lit, nouveaux oreillers, petits paniers pour mes pantoufles en fantex. Je me sentais donc un peu coincé avec l'achat de la tablette parce que je ne pouvais pas dépenser autant d'argent que je l'aurais souhaité pour une tablette en ayant fait tous ces achats!!! J'ai donc opté pour une petite tablette qui n'était pas exactement ce que je cherchais mais qui n'était pas cher et à rabais parce que l'emballage était déjà ouvert. Arrivée chez moi, j'ai débarqué mes emplettes de l'auto et j'ai commencé à installer ma fameuse tablette. Que de gossage. Je ne m'applique pas tant que ça parce que de toute façon, elle va être enlever au printemps lorsque je vais replâtrer les murs et repeinturer. Je réussi donc de peine et misère à installer cette petite tablette insignifiante, à remettre les crochets à manteaux en place. Je remets les manteaux sur les crochets puis les tuques et mitaines dans mon petit panier sur ma petite tablette. Je me recule pour voir mon chef d'oeuvre et ... Wouach
C'est ben laid!
La couleur de la tablette ne va pas du tout avec les crochets, c'est croche et la tablette est trop courte par rapport au support à crochet. Affreux.

Pourquoi la pose de tablette est réservée aux hommes?
Réponse: Parce que quand c'est l'homme qui pose la tablette tout croche et que ça ne va pas avec le reste de la déco (esthétiquement parlant) on peut lui mettre ça sur le dos en chialant un peu. Tandis que dans ma situation, il n'y a que moi a blâmé et je vais devoir enduré ça tout l'hiver!!!
Y'a-t-il un homme qui va vouloir venir poser des tablettes chez moi?