samedi 15 octobre 2011

Un rêve

La nuit dernière j'ai rêvée. C'est assez rare que je me souvienne de mes rêves. Cette fois-ci, je n'ai pas pu passer à côté. J'ai rêvé et je suis convaincue que mon rêve tenter de m'illustrer un sentiment profond que j'essaie de faire taire pour vivre ma vie d'adulte dans les normes.

Je suis en voiture et je roule sur une route passante. À ma gauche, un joli parc avec une fontaine au centre, des enfants qui jouent dans l'herbe, de gros arbres matures et quelques tables à pique-nique en bois. Sur le côté de la rue en bordure du parc, quelques voitures stationnées, une grise métallique puis une rouge à l'arrière. Entre les deux voitures, il y a un espace libre pour pouvoir en stationner une troisième. Juste derrière la voiture rouge, il y a une route perpendiculaire et un signe d'arrêt. Je décide brusquement de tourné vers ma gauche pour prendre la route mais au lieu de m'aligner correctement dans le chemin, je décide de passer entre la voiture grise et la voiture rouge et de couper directement dans le parc en prenant soin de faire bien attention aux enfants pour qu'il n'y ait pas d'accident. En entrant dans le parc, ça donne un petit coup en passant sur la bordure d'asphalte surélevée qui borde la route. Mais je prends le temps de faire les choses pour ne pas abîmer la voiture et j'avance dans l'herbe pour aller joindre la prochaine route. Pendant les premières secondes dans le parc, je me dis que ça n'a pas de sens ce que je suis en train de faire. Je devrais plutôt passer par la route pour faire comme tout le monde. S'il y a des routes, c'est pour qu'on puisse y circuler en voiture. Les parcs, ce n'est pas pour circuler en voiture. Je ne comprends pas pourquoi j'ai eu l'idée de passer par là, mais ça c'est fait spontanément et j'avais l'impression que c'était la bonne chose à faire au moment où j'ai entrepris mon périple.

Ce qui devait arriver, arriva. La police qui tournait le coin au même moment m'aperçoit et tourne brusquement pour venir me bloquer la route. Je m'arrête donc en réalisant que je viens de commettre une gaffe. La policière sort et me demande ce que je fais là. Elle me dit que je dois faire comme tout le monde et passer par les routes. Elle a vu que j'étais impatiente et que j'avais tourné dans le parc pour aller plus vite plutôt que d'attendre mon tour pour tourner dans la rue. Je nie le fait que je voulais aller plus vite. Je lui dis que je comprends que ce que j'ai fait est inacceptable et que c'est une erreur de parcours. Je lui explique que je ne comprends pas pourquoi j'ai agi de la sorte et que je m'en veux terriblement. Elle n'a donc pas besoin de me donner de contravention puisqu'en me sentant aussi mal, j'ai déjà ma punition et que je ne recommencerai plus jamais. Elle ne veut rien entendre et me répète encore que c'est inacceptable de rouler en voiture sur l'herbe dans le parc, que c'est dangereux pour les enfants autour. Je lui réponds que j'en suis bien consciente et que je suis vraiment désolée. J'ai fait attention aux enfants pour qu'il n'arrive pas d'accident et je lui demande de m'accorder une chance et de me laisser partir. Je lui demande de me croire et de me faire confiance sur mes bonnes intentions. Elle ne veut toujours rien entendre et demeure bornée à son idée préconçue de mon actions. Je la supplie, je m'excuse, de fais tout un plat pour tenter de la convaincre mais elle commence à rédiger la contravention en me narguant et en disant tout haut ce qu'elle écrit sur la contravention. Je pleure, je crie, je supplie, rien à faire. Soudainement, je prends conscience que je suis restée là pour bien faire les choses, j'ai tenté de m'expliquer mais l'autre n'était pas réceptive et je ne désire absolument pas me laissé faire ainsi. J'entre donc dans ma voiture pendant qu'elle rédige la contravention et, bien consciente encore une fois que ça n'a aucun sens et que je risque de m'attirer des ennuis encore plus, je démarre la voiture et m'enfuis sans regarder derrière moi. Je sais que je serai sûrement punie davantage puisque je fuis devant une policière, mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas rester devant une personne qui ne comprend pas et qui n'est pas à l'écoute. Je refuse de me conformer à la procédure.

Puis, je me réveille.

Mon interprétation
Je ne crois pas que je me suis souvenue de ce rêve pour rien. Je crois qu'il est l'expression directe de mes désirs que je tente de refouler afin de me conformer à ce que je dois faire en ce moment. Je crois qu'en ce moment, je réalise de plus en plus ma personnalité, mon élan et mon talent artistique. Je me souviens qu'adolescente, je refusais systématiquement de dire que je trippais sur les mêmes choses que les autres. Je voulais être différente. Tout ce qui était populaire, je refusais d'y adhérer même si au fond, je ne détestais pas autant que je le laissais croire. Je refusais qu'on me dise quoi faire et comment le faire. Je voulais être maître de mes décisions sans pour autant refuser les conseils des autres. J'ai toujours été ouverte aux suggestions et à la communication, mais qu'on ne m'impose pas une façon de penser ou de faire qui entre en contradiction avec mes convictions profondes. Je sais qui je suis, je sais ce que je vaux et fondamentalement, j'ai entièrement confiance en mes décisions une fois qu'elles sont prises. Je suis convaincu que les valeurs que je porte sont respectables, je n'ai pas d'attentes démesurées des personnes qui m'entourent, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre les autres heureux tout en me respectant le plus possible. Je sais que je suis une bonne personne mais comment le prouver à quelqu'un qui ne nous connais pas et qui voit du mal partout? Comment convaincre quelqu'un qui se doit de faire appliquer la loi de façon pragmatique et rationnelle peu importe les manipulations émotives qu'elle subit que notre action est purement innocente?

Mon enfant intérieur à juste envie de se fâcher et de tout laisser tomber pour n'en faire qu'à sa tête et ne plus s'occuper de toute cette histoire pour continuer à vivre sa vie libre. (ça c'est moi dans l'histoire)
Mon adulte intérieur essaie de rationaliser toute cette émotivité pour la contrôler et agir selon les conventions, la loi, les règles. Faire comme les autres. (la policière de l'histoire)
Le problème, c'est qu'en se moment, il y a un problème de communication entre mon adulte et mon enfant intérieur. Les deux ne veulent pas s'entendre. L'adulte essaie de bien faire les choses parce que c'est son travail et l'enfant veut poursuivre ses rêves, suivre ses élans, ses passions et laisser aller son imagination sans rationaliser tout ce qu'il fait. L'enfant veut pouvoir suivre son cœur et ses intuitions et il doit réussir à convaincre l'adulte que c'est une bonne chose pour tout les deux. Mais pour que ça marche, il va falloir que l'adulte (la policière) soit un peu plus réceptif et que l'enfant (moi) trouve la bonne façon d'exprimer ce qu'elle veut pour que les deux puissent s'entendre.

dimanche 18 septembre 2011

Un champ de blé

My god!
Ma pelouse était telle un champ de blé abandonné.
Et même encore, un champ de blé c'est beau.
Disons plutôt que ma pelouse était plutôt comme un champ de mauvais herbes abandonné.
J'ai tondu la pelouse (eh oui , c'est si bien dit!).
Dans un cas comme ça, j'ai le droit de dire que j'ai FAUCHÉ le gazon.
Et j'irais même jusqu'à dire que je suis allée FAIRE LES FOINS.
Je pourrais pratiquement rouler mon gazon pour faire des petits ballots de foin emballés en blanc.
Cependant, au coup d'oeil, ça donnerait plus une impression de gazon infesté de petite souris blanche que d'un grand champ rempli de moutons blancs.
Soudainement, j'ai l'impression que ma maison est propre et habitée.
Si je demeurais en campagne, une pelouse moins entretenue ne me dérangerait guère.
Mais là, en ville, dans un quartier résidentiel, entouré de voisins retraités qui n'ont que ça à faire entretenir leur gazon, je ne suis absolument pas à la hauteur.
Ça y est, je craque!!! Malheur et désespoir!

Jusqu'à il y a 5 jours, mon voisin immédiat avait laissé son terrain à l'abandon aussi. Je ne me sentais donc pas mal de ne pas avoir de temps à mettre sur mon gazon. Et comprenez moi, j'en avais perdu l'habitude aussi avec toute la PAS de pluie qui est tombée cet été, ce n'est pas comme si les vert pâturages avaient poussés rapidement. Ma tondeuse pleurait presque tellement je l'avais laissée seule cet été!
Mais depuis que mon voisin s'était attelé à la tâche (et notez que lui aussi, aurait pu faire les foins!), je me sentais seule dans ma rébellion de ne pas tondre mon gazon. Mon team de gazon long venait soudainement de s'effacer et j'étais seule devant l'ennemi. Des plantes hostiles avec des piquants sur les feuilles avaient même commencées à pousser à travers l'herbe verte.
J'ai repris le dessus. Je leur ai montré c'est qui le boss et enwoye un coup de tondeuse là-dedans.

Aujourd'hui, je souris. Belle tite-pelouse, beau ti-terrain. J'ai presque une maison modèle... jusqu'à la prochaine fois!!! Whaahaha!

dimanche 28 août 2011

Découverte

À P.

J'ai découvert un ami
Tous les deux, on a parlé
Tous les deux, on s'est compris
Quelqu'un que je connaissais déjà
Quelqu'un que j'ai redécouvert
Nos coeurs se sont parlés

Juste le bonheur d'être côte à côte
Moi dans un livre, lui sur son portable
Un feu de camp
Les insectes qui chantent
Le soleil qui joue à la cachette avec les nuages blancs
Le calme
Être ensemble et ne pas avoir à parler pour être bien avec l'autre

J'ai découvert un ami que je ne veux pas perdre
Il s'est ouvert à moi dans ses confidences
J'ai été touchée, émue et fière
Je ne m'y attendais pas
Surprise!

Je suis contente que tu aies eu cet élan
Qui m'a permis de te connaître mon ami!
Je t'aime :)